Les PME ne sont pas des cibles. L'illusion qui coûte cher. Parce que les cybercriminels ne cherchent pas forcément les plus grandes entreprises, mais celles qui offrent le moins de résistance. Il y a quelques années, un dirigeant de PME me disait en souriant : "Les hackers, ils ont autre chose à faire que de venir chez nous. On n’a ni les millions d’une grande banque, ni les secrets d’une multinationale." Quelques mois plus tard, son entreprise a été paralysée par un ransomware. 📉 10 jours d’arrêt total. 📉 Un système d'information bloqué. 📉 75 000€ de pertes estimées. 📉 Une relation client dégradée. Le pire ? L’attaque n’était même pas ciblée. Un simple email piégé, un employé qui clique, et tout s’est passé en quelques minutes. La réalité : Les PME sont des cibles privilégiées. Contrairement à ce que beaucoup pensent, les cybercriminels ne cherchent pas forcément les plus grosses prises. Ils cherchent les plus vulnérables. Et les PME sont en première ligne : 🔴 Moins protégées : pas de compétence cybersécurité, pas de SOC, souvent un simple antivirus. 🔴 Plus faciles à infiltrer : une simple erreur humaine peut suffire. 🔴 Accès à des données précieuses : bases clients, informations bancaires, accès à des partenaires plus grands. 🔴 Moins préparées aux attaques : peu de sauvegardes efficaces, pas de plans de réponse aux incidents. Un hacker, c’est un opportuniste. Il préfère envoyer 1000 emails de phishing et voir où ça mord, plutôt que d’attaquer un géant qui investit des millions en sécurité. Bonne nouvelle : les PME n’ont pas besoin d’un budget colossal pour se protéger efficacement. Mais elles doivent changer leur perception du risque. Quelques réflexes simples peuvent éviter des catastrophes : ✔️ Former régulièrement les employés aux attaques les plus courantes. ✔️ Vérifier toute demande financière inhabituelle (un coup de fil suffit). ✔️ Sécuriser les accès aux outils critiques (double authentification = indispensable). ✔️ S’assurer que des sauvegardes déconnectées sont bien en place et testées. ✔️ Avoir un plan clair en cas d’incident, avant qu’il ne soit trop tard. La cybersécurité, ce n’est pas juste une affaire de DSI ou de RSSI. C’est un état d’esprit. --- En cybersécurité, il ne s'agit pas d'être parfait. Il s'agit d'être prêt. PS : Si ce post vous a plu, n'hésitez pas à me rejoindre sur LinkedIn pour découvrir davantage de contenu et rester connecté !